les jOurs sucrés

Hoooo !
Je sais, je t'avais dit que je te raconterai Mauvais genre et (Très) mauvais genre après le deuxième café, l'autre jour.

Mais laisse-moi te dire un bout de celui-ci, le bien-nommé.
Le terriblement bien-nommé. Parce que c'est tout à fait ça Les jours sucrés, c'est un bout de sucre-doudou qui te fond dans la bouche, et punaise ce que ça fait du bien.

Alors bien sûr, y a de la Bretagne et de la pluie, un beau gosse instit', on va dire que je manque d'objectivité.

Mais y a aussi une graphiste parisienne, une histoire de gosses fracassés, une tatie presque Danielle et des chats qui s'éclatent. 

Et une boulangerie. Pas la petite boulangerie du bout du monde -que je n'ai pas encore- mais je crois que ça y ressemble.

Un truc un peu à la Rosalie Blum ou à la Juliette (de Camille Jourdy) en très très doux.

Ça m'a fait un conte de Noël et ça tombait bien !

On fait encore le calendrier de l'avent ?



Les jours sucrés
de Loïc Clément (au scénario) et Anne Montel (aux dessins)
aux éds dArgaud







s'Aimer



Ce matin, une goutte d'eau salée s'est glissée dans mon café.
Je crois bien qu'elle tombait de mes yeux. Si je lève le nez, la surface du plafond n'est pas ridée. Pas d'onde, pas d'eau, elle ne vient pas de là-haut.
Non, je sais bien d'où elle vient, je l'ai sentie faire triple salto au bord des cils pour s'accrocher.
Et puis elle a coulé, et clouck, elle a plongé.
Dans mon café.

C'est de lire s'Aimer au café qui fait ça. Je ne vois que ça.
Ce sont les mots de Cécile, si justes -évidemment, c'est Cécile- et délicats -bien sûr, c'est Cécile- et les images de ses compères et commères (c'est dingue que ce mot soit si mal teinté quand on le dit au féminin ! Mais tu m'as comprise n'est ce pas ?).
De toutes manières, on ne sait plus qui, de l'image ou du mot, compère l'autre.

S'Aimer en 43 tableaux, 43 pas.
S'Aimer, d'un petit bout à toute une vie.
S'Aimer, cousu de fil blanc, par petits points, avec accrocs et faux-plis, usure aux entournures, qui peut faire dentelle, regarde, et la trame qui tient. Et la trame qui tient. Joyeusement. Joliment. Bellement. Simplement.

S'Aimer, et sur la couverture, ce baiser de Gwen Le Gac (qui me rappelle celui de la Jeune fille sans mains, tu te souviens, je t'en avais parlé).
S'Aimer et tellement d'autres illustrations fines, et qu'est-ce que je vais bien pouvoir te montrer ?
S'Aimer, à avoir en deux fois au moins : l'une pour le chevet, l'autre pour l'accrocher en guirlande sur les murs du foyer.

« Ne ris pas, toi aussi tu rêvais de vivre sens dessus dessous, de te laisser prendre et que la douceur vienne, enfin. »


s'Aimer, au pied du sapin, je te promets, c'est un sacré bijou.



Ça coûte 20euros et c'est édité par A pas de loups.








mOi & les autRes petites persOnnes







moi  et  les autres
petites  personnes
on voudrait savoir
pourquoi on  n'est
pas  dans  le  livre
en plus, c'est la première fois
que je mets mes bras comme ça 


La petite persOnne, je l'ai rencontrée, comme tout le monde, au coin de facebook, je ne sais plus quand.
Je l'ai suivie, et je m'y suis sacrément attachée. C'est que je la trouve fine, et sensible, et drôle, et touchante, et bon sang, loin d'être con.

Bref, lire ce bouquin, c'est une petite jubilation qui t'arrache entre sourires et soupirs.
Et qui te donne envie d'y retourner.
Et puis ce qui est drôlement bien, c'est que tu peux lui dessiner la caboche que tu veux à ta petite personne à toi, à la fin. Si, si, il reste des pages pour.
Et c'est ainsi que toutes les petites personnes de ta maison se retrouvèrent heureuses et réunies.
Peut-être

(*c'est quoi une petite personne ? c'est un gribouillis de ta tête, ou de ton âme, qui parle)

Je te le dis tout de go : idéal au pied du sapin.
Nan, pas pour le caler, pour faire cadeau, banane !

moi et les autres petites personnes
on voudrait savoir pourquoi on n'est
pas dans le livre
en plus c'est la première fois que je mets mes bras comme ça

de l'excellentissime* pErrine rOuillon
(* si, si, je pèse mes mots, bravo, bravo)

ça coûte 19euros et c'est aux éditions thiErry maRchaisse






il plEut des vaches qui pissent



Que je te raconte ce qui m'est arrivé avec ce petit bouquin là. Non, non pas une péripétie, un petit bonheur.
Je ne lui connaissais que la couverture, mais le titre me paraissait prometteur, et le pitch – de la malmenaison des expressions populaires françaises – parfait pour le petit cadeau que je voulais faire. Parce que l'amie à qui il était destiné collecte les petites phrases qu'on fourche inopinément et les accroche avec une jubilation consciencieuse dans ses toilettes (« toi, tu vas dans mes toilettes ! » ). Les murs n'ont plus de place, évidemment, elle a dû en faire un tumblr.
Un petit bouquin sur mesure donc.


Qui arrive tout cellophané chez « mes » libraires.
Je le décellophanise dans le métro. Fô bien que je sache ce que j'offre tout de même, n'est ce pas ?!
Et je commence.
D'abord je souris.
De plus en plus large.
Puis mes épaules se sont mises à tressauter en même temps que j'enfonçais mon menton dans mes trois épaisseurs d'écharpe (c'est le Nord ici j'te rappelle). Pour tenter de rester discrète (ceux qui connaissent mon rire te diront tout de suite que c'est vain, archi-vain).
Le rire a fini par s'échapper, par vagues, de dessous les écharpes.
Et j'ai fini par pleurer. De rire.
J'ai presque eu peur de finir en vidéo virale sur FB quand j'ai vu s'esquisser des sourires sur la banquette en face, mais non, chacun est resté dans sa vie.
Personne ne m'a même demandé le titre du bouquin, j'en ai presque été déçue.

Tu veux le titre ?
C'est « 
Il pleut des vaches qui pissent »,
de 
Emmanuel BlervaqueLaurent Ribet et Stéphane Ellias,
c'est sorti l'année dernière je crois, aux éditions du 
Monte en l'air (les bien-nommées).
Peut-être tu vas être déçu, j'ai le rire facile, encore plus quand j'ai la fatigue qui me lamine le cervelet, et là, je suis ex-té-nu-ée, peut-être que toi tu n'esquisseras qu'un sourire.
Mais moi je file le racheter !


P.S. : existe en page FB, là :




l'hOmme-semence



Bon, ça va être un peu long. Il va peut-être te falloir un brin d'effort pour lire jusqu'au bout, en plus c'est dimanche, mais viens voir, penche-toi sur ton écran, je crois que ça vaut le coup.
Pas ce que je vais écrire, ça on s'en fiche, mais l'histoire du livre et l'histoire autour de ce livre. Et si mon seul bon goût exquis ne suffit pas à te convaincre, sache que sur le petit papillon que les libraires avaient posé sur la couv du petit bouquin, il était écrit que c'est la chouettissime Valentine Goby (marraine de la librairie) qui le leur avait mis entre les mains. Et toc !
Je vais écrire long pour un livre tout court.


Ça se passe en 1919. Il y a près d'un siècle, tu te rends compte ?
Et non, tu ne te rends pas compte, l'écriture est, comment m'a-t-on dit ?, résolument moderne. Les mots et le propos. Un propos pareil, on ne l'attend pas en 1919. Pas du fin fond d'un petit village atrophié. Ou alors c'est moi, et mes idées fausses. Des mots simples pour le plaisir et le désir, et une certaine nécessité peut-être.
Et puis j'en dis pas plus, parce qu'on n'est pas à confessions intimes non plus, faudrait pas confondre !
Des mots simples et justes, et courts.
En fait, je ne vais rien écrire du tout, je ne vais que copier-coller, ça parle de soi.

Préface
Le Saule Mort*, le 19 juin 1919
J'ai décidé de raconter ce qui s'est passé après l'hiver de 1852 parce que, pour la seconde fois en moins de 70 ans, notre village vient de perdre tous ses hommes sans exception. le dernier est mort le jour de l'Armistice, le 11 novembre dernier.
Pour nous les femmes, il n'y a pas victoire mais vide et je joins mes larmes à celles de toutes les femmes, allemandes ou françaises, qui errent dans leur maison sans homme. je pleure ces bras perdus faits pour nous serrer et renverser les brebis lors de la tonte. Je pleure ces mains fauchées faites pour nous caresser et tenir la faux pendant des heures. j'avais 16 ans en 1851, 35 ans en 1870 et 84 aujourd'hui. A chaque fois, la République nous a fauché nos hommes comme on fauche les blés. C'était un travail propre. Mais nos ventres, notre terre à nous les femmes, n'ont plus donné de récolte. A tant faucher les hommes, c'est la semence qui a manqué.
L'histoire que je raconte aujourd'hui, au soir de ma vie, s'est déroulé en provençal. A l'époque, nous n'avions d'autre langue que celle-ci, reçue de nos parents. L'idiome provençal - le patois disent les cracheurs - est ma langue maternelle et je l'admire pour sa résistance. Pourtant, j'ai choisi d'écrire notre histoire en français pour que ce dont je témoigne se répande au-delà de notre région et parce que j'aime aussi cette seconde langue. Je l'ai apprise, je l'ai adoptée comme on adopte une patrie, je l'ai enseignée. C'est celle de cette République pour laquelle nos hommes ont donné leur vie d'un coup et nous les nôtres pendant toute notre vie de femme.
Violette Ailhaud

*Le Saule Mort est un hameau du village du Poil dans les Alpes de Haute-Provence. Violette Aihaud y a vécu ses dernières années. Elle y est morte en 1925. Dans sa succession, il y avait une enveloppe qui ne pouvait pas être ouverte par le notaire avant l'été 1952. Après ouverture, la consigne indiquait que son contenu, un manuscrit, devait être confié à l'aîné des descendants de Violette, de sexe féminin exclusivement, ayant entre 15 et 30 ans. Yveline, 24 ans, s'est retrouvée en possession du texte de ce livre en juillet 1952.

Et la der de couv indique :
En 1852, Violette Ailhaud est en âge de se marier quand son village des Basses-Alpes est brutalement privé de tous ses hommes par la répression qui suit le soulèvement républicain de décembre 1851. Deux ans passent dans un isolement total. Entre femmes, serment est fait que si un homme vient, il sera leur mari commun, afin que la vie continue dans le ventre de chacune.

La page 23 dit :
« L'homme est dans notre village de femmes et ma violence me tombe des bras. Le premier soir nous le logeons dans un petit jas à l'entrée du village : nous ne savons pas qui il est. L'homme lit . C'est ce que je découvre en lui portant son souper. Il lit et c'est rare. Cette découverte fait battre mon cœur. Pour moi, un homme qui lit ne peut être qu'un homme bon. Et puis c'est une chose que nous avons en commun. Ma raison y voit un signe d'encouragement pour mes sentiments. Je suis arrivée à pas de loup et il ne m'a pas entendue venir. Je l'observe un moment en secret. Je vois son sourire naître des mots qu'il lit. Je repense à nos cinq livres que mon père m'a envoyée cacher, lors de l'entrée des gendarmes au village, dans la cache qui prend dans la descente du puits. Je repense à mes heures d'apprentissage de la lecture avec mon père quand j'avais cinq ans. Je repense au plaisir de lire et de relire, de savourer les sons des poèmes lus à tue-tête, seule dans les champs quand le vent bouffait. Je repense à ma mère criant après mon père que les idées de poésie me tourneraient la tête. Je repense à mon père éclatant de rire et embrassant ma mère pour la faire taire. »

Si on était sur un site marchand, on te suggérerait des auteurs similaires. On te dirait que vous aimeriez peut-être, etc.
Et bien, sans autre similitude que l'air du vent que ça souffle, j'y ai retrouvé de loin des embruns de Milena Agus, des Reflets d'argent de Susan Fletcher, un tout petit peu du Gamin de l'Entre ciel et terre de Stefansson. Tu vois quoi ?

Je te flanque aussi un bout de la page 19, je ne résiste pas, tu commences à me connaître peut-être, et tu sais, hein, les mots sur les paysages...
« J'aime le village dans lequel je suis née, au cœur duquel j'ai presque vécu toute ma vie. De loin, il semble être posé sur la plaine. Lorsqu'on l'approche, on le trouve sur un promontoire, entouré d'entailles profondes, comme si un géant avait biné autour de lui dans la mer de galets.
Notre village se mérite. Alors qu'on le croit à portée de main, il faut encore plonger dans le ravin et grimper dur vers les maisons serrées comme un bouquet de fleurs.
Notre village est en plein vent. L'été, quand la brume laiteuse gomme tout le relief, il est isolé du monde. On se croirait sur un navire en pleine mer au milieu des vagues du plateau qui ondule sous la chaleur. L'hiver, le monde réapparaît avec le ciel bleu. Le Mistral a soufflé des jours, les montagnes se rapprochent comme pour se pencher sur notre vie. »

Voilà, voilà. C'est L'homme-semence, de Violette Ailhaud, dans la collection Main de femme des éditions Parole, un tout petit livre accessible à toutes les bourses (pardon) qui coûte 8 euros.
Comme d'hab', c'est pas vraiment à toi que je raconte tout ça, c'est à ton PerNo qui se gratte le crâne pour trouver de chouettes cadeaux.

embRasse-moi

dimAnche café, et j'ai pas besoin de te raconter, regarde, y a qu'à regarder, les dessins de rOnan B. sur les mots de jAcques P.
20 pOèmes, y a rien à ajouter, vingt poèmes comme autant d'années, quand on aime, on a toujours vingt ans.
Si ton PerNo manque d'idées, ce livre-là est fort bien, tu sais, c'est une merveille à lire avec le cAfé.
Ça s'appelle Embrasse-moi (on dirait une injonction, et ça s'fait pas, mais c'est une invitation en fait je crois), c'est du Prévert aux mots, c'est du Badel à l'illustration, et y a même du doré sur la couverture, c'est Gallimard qui sort ça et ça coûte 14euros90.











épArse









Elle écrit :

*
J'ai plusieurs fois rêvé que j'étais Julie Delpy. Je racontais sans le vouloir des choses très drôles, j'étais intellectuelle et subtile, je savais rendre sexy mes névroses, les garçons fantasmaient grave sur moi, j'étais nettement plus blonde, j'avais moins de seins et plus de hanches, je parlais anglais parfaitement, je vivais à Los Angeles et Paris me manquait parfois, je jouais dans des films que je réalisais et dont j'écrivais les dialogues, je faisais la couv des Inrocks, les filles m'aimaient bien, je voyageais pas mal, je me prenais pour une chanteuse indé, je râlais assez souvent, je disais bite chatte couille en restant élégante, je lisais des essais sur Truffaut, je mangeais de la junk-food, je baisais assez régulièrement, je signais des autographes, je prenais le taxi, je posais dans Elle pour une série de mode punk-rock, je portais des lunettes qui ressemblent aux miennes, à New-York on disait que j'incarnais à merveille la Parisienne, je riais souvent aux éclats, mon mec était raide dingue de moi. J'aime bien ce rêve.

*


C'est un morceau du fragment de son Eparse qui est publié dans le Décapage de cette saison.
Décapage, je suis tombée dessus, et puis dedans à la fin de l'hiver dernier. Pour un texte de Thomas Vinau que je voulais lire.
Bah non, avant je ne connaissais pas.
Je n'en ai pas lu beaucoup de numéros, mais celui-là, c'est mon numéro préféré de toute la vie.

Parce qu'on y parle de ces livres qui peuvent momentanément vous sauver la vie (mais si), et que dedans il y a L'Etranger de Camus. Et que je me souviens très bien de mes premières lectures de Camus. Camus... Alors mon nombril est content.
Parce que dedans y a des mots de Brigitte Giraud, et que je n'arrête pas de les croiser, en ce moment ses mots, c'est rigolo.
Parce qu'il y a Thomas Vinau, à nouveau, avec des mots en peau. Peau de noyau, peau de sanglot. C'est toujours bon à lire du Vinau. Toujours.

Parce qu'il y a de chouettes illustrations dans cette rubrique Créations - nouvelles, fragments et autres distractions. Parce que l'éditeur y glisse des mots en douce et que ça me fait marrer (oui, j'ai la marrade facile, et de nos jours c'est plutôt une aubaine je crois).

Et surtout, surtout, parce que ce morceau de fragment de son Eparse.
Décapage je suis tombée dessus puis dedans y a pas si longtemps. Lisa, je suis tombée dessus puis dedans depuis bien plus longtemps.
On a besoin des doigts des deux mains maintenant pour compter les années.
Les années qui passent et les mains qui se lâchent pas, quand bien même les valses éloignent les pas.


On s'est croisée au détour des blogs (tu te souviens, la grande époque des blogs ? Bé oui, tu te souviens). Ça fait un bail que je lui murmure que tous ses mots, là, sur les pages de son blog, ça fait littérature. Bien sûr que ça fait littérature. Bien sûr, elle ne m'a pas toujours crue. Bien sûr, elle a douté. Elle a repris, articulé, fait la couturière, cousu de fil blanc puis rouge. Bien sûr.


Eparse.


Alors tu vois, je suis fière, hyper fière. Pas de lui avoir chuchoté « tu vois, je te l'avais dit » (alors que, tu sais, j'a-do-re avoir raison !). Non, fière hyper fière de ma Copine. Parce que ma Copine. 

J'en dis pas trop, c'était une torture déjà d'extraire ce morceau de fragment.

J'en dis pas trop, je tais l'entre-les-lignes parce que ça ne regarde que nous. 
Et je dis peu le dedans des lignes. Parce que tu pourras le lire, en long et en large (en travers si tu préfères) un peu plus loin dans la vie, au milieu du prochain hiver (oui, oui, en livre), et que spoiler c'est pas beau.
Tu sais, encore plus que fière, je suis émue, vraiment émue.

c'est édité par Flammarion, ça coûte 15 euros,
il y a deux numéros l'an
et dans ce numéro, du Lisa Balavoine dedans !












sébAstien fAyard fait des tRucs

Sébastien Fayard fait des trucs
et ça me fait marrer.
C'est débile comme j'aime, un gros surkiffe même !
Débile ici ça veut dire absurde. De la chose au pied de la lettre. Une sorte de détournement.
Bref, je te montre.
Ça s'appelle Sébastien Fayard fait des trucs,
c'est chez Yellow Now / Côté photo
et ça coûte 16 euros.

Existe aussi en format page FB
*pour les photos sans légende (elles sont sur la page précédente ou suivante)
Sébastien Fayard va lire dans tes pensées.
Sébastien Fayard va faire des pointes sur l'autoroute (pardon, je ris toute seule).



 



lOoking for jAnis










Ça dit : 
"Lucie Baratte a toujours rêvé de rencontrer Janis Joplin. Seulement voilà, l'une est née en 1981, l'autre est morte en 1970. 

Comment vivre sa vie de fan lorsque son idole n'existe plus ? Où ont donc filé l'énergie et la force que nous insufflaient les héros placardés dans notre chambre d'ado ? A l'aube de la trentaine et de la crise existentielle en pièce jointe à cette nouvelle décennie, Lucie Baratte s'envole pour les États-Unis. A défaut d'avoir pu applaudir Janis en live, elle décide de marcher dans ses pas afin de convoquer l'esprit de la chanteuse, sentir sa présence et entendre résonner sa voix.

D'Austin à Los Angeles, de Las Vegas à San Francisco, de la rencontre magique avec Sam Andrew (le guitariste de Janis) à d'autres mouns agréables (les moustiques du Texas), le voyage devient un pèlerinage où le Siuthern Comfort et la Chevrolet remplacent l'eau bénite et les sandales."

C'est la quatrième de couv' qui dit ça. Ça donne envie d'ouvrir le livre, non ? Ce truc entre livre de rock, carnet de bord et reportage photo, comme il est écrit ?

Regarde, dedans c'est comme ça. Chouette, non ?

Ça m'a réjouie !

C'est Looking for Janis

écrit par Lucie Baratte, sorti à compte d'auteur, et ça coûte 29 euros 50.